Au commencement
Les jeux sont nés il y a fort longtemps de l’esprit grec. Vers 776 avant J.C, parait-il. Ils rendaient alors hommage au Maître de l’Olympe : Zeus, auquel les athlètes faisaient des offrandes en échange de l’espoir d’une victoire, mais aussi à d'autres divinités telles qu'Héra (épouse et femme de Zeus... on pourrait en parler longtemps).
S’il y a bien une chose qui n’est pas une légende, c’est que les susdits athlètes étaient uniquement masculins et concouraient entièrement nus. À l’époque, seuls les Grecs participaient, et uniquement les aristocrates , et ce pendant très longtemps. Puis, petit à petit, les jeux ont été ouverts aux gens du peuple et aux peuplades «barbares », soit tous ceux qui n’étaient pas grecs. Cependant, il n’était toujours pas question de laisser les femmes concourir, ni même les autoriser à assister aux jeux. Je doute que la raison en soit la seule nudité des athlètes... (si vous savez pourquoi, je suis curieuse de le savoir).
Au début, les jeux ne duraient qu'une journée. Petit à petit, ils sont passés à cinq jours, et exclusivement en été. Le sport, pourtant, n’arrivait que le deuxième jour, car le premier était réservé aux différentes manifestations religieuses. La trêve olympique, non plus, n’est pas une légende. Cependant, elle n’était pas généralisée : elle ne concernait que le territoire d’Élis, où se situaient les jeux, et avait pour but principal de permettre aux différents athlètes de rejoindre la cité en toute sécurité et dans les temps. Ainsi, cette trêve débutait au moins un mois avant la tenue des jeux et s’achevait au minimum un mois plus tard. Sans doute tout cela avait-il des retombées politiques autres.
Ce sont les Romains qui ont mis fin à cette première partie de l’histoire des Jeux olympiques ! Après leur conquête de la Grèce, en 393, ils ont décidé que ces jeux n’avaient plus lieu d’être. Le lien avec la religion grecque en faisait un culte païen qui était désormais interdit par l’envahisseur.
Des siècles plus tard…
Le baron Pierre de Coubertin, aristocrate français né à la fin du XIXe siècle, était un grand sportif. Son approche du sport, et notamment de ses bienfaits mentaux, le pousse à s’intéresser aux Jeux olympiques antiques puis à les restaurer.
Ce projet à commencé par la création du CIO (comité international olympique) en 1894 avec l’idée générale de contribuer à la création d’un monde pacifique et à une éducation par le sport.
Deux ans plus tard seulement ont lieu les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, à Athènes. Il faudra attendre 1924 pour qu’aient lieu les tout premiers Jeux olympiques d’hiver à Chamonix. Au début, ces deux évènements ont lieu la même année. Puis, ceux d’hiver sont décalés. C’est ainsi que, tous les deux ans, ont lieu en alternance les Jeux olympiques d’été et les Jeux olympiques d’hiver.
Les anneaux olympiques que nous connaissons encore aujourd’hui, et qui représentent l'union des cinq continents, ainsi que la plupart des bases des JO d’aujourd’hui, sont le résultat de son travail.
Parmi les évolutions les plus marquantes, Pierre de Coubertin retire toute dimension religieuse de ces jeux et les ouvre aux athlètes du monde entier… mais uniquement masculin. Les femmes commencent par s’infiltrer au sein des jeux quatre ans plus tard, en 1900, par le tennis et le golf. Des sports suffisamment "féminins" pour les autoriser à participer...
Au fil des éditions, elles sont de plus en plus nombreuses et participent à de plus en plus de sports. Ce n’est qu’en 2012, lorsqu’est mise en place une compétition de boxe féminine, que les femmes participent enfin à tous les sports au programme.
Chaque édition des Jeux olympiques apporte son lot de nouveauté. Des sports y sont introduits puis retirés, à l’image du 200m nage libre avec obstacle (en 1900 seulement) ou du tir à la corde (de 1900 à 1920). Ainsi, certains athlètes sont et seront à jamais les uniques détenteurs d’un titre olympique dans leur discipline.
P.S : Je vous parlerais des jeux paralympiques dans un autre article… quand ils débuteront ! 😊
Sources : nationalgeographic.fr, lhistoire.fr, olympics.com